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Poésie-Théâtre
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29 septembre 2012

Scène 17

Deux personnages androgynes : l'instinct humain et l'âme, l'âme n'est visible que dans un miroir, l'instinct humain rôde dans une pénombre enfumée. Sur un écran, dans un ordre aléatoire, défilent, flous, lointains, des visages d'écrivains. La voix de l'instinct humain est très lente avec des effets d'écho. L'introduction provient d'une voix off.

(Situation de l'instinct humain: mon corps, gardien fidèle d'un passé que mon esprit n'aurait jamais dû oublier, me rappelait la flamme de la veilleuse , la cheminée, dans ma chambre à coucher de Chilleurs-aux-bois)


Acte dédié à l'âme, Scène 17 : monologue de l'instinct humain (se méprenant, renfermé)

L'instinct humain vint prendre place devant le feu
C'est cet inutile coin de débarras qu’un personnage
Sans grands frais
D'ailleurs
Sut transformer en salle de spectacle
L'instinct humain d'instinct humain est plutôt banal
L'âme a un besoin définitif d'ordonner ses journées de façon stricte et régulière
D'autre part peut-être
L'instinct humain vivait par Jules Barbey d'Aurevilly
Il respirait par Dumas

Tout homme a son lieu mystérieux
Il me semble qu'on est en train de vous dire de belles choses

Quand l’âme vit ses ennemis hors d'état de la surveiller
Il se servit de ses dents pour s'emparer d'un cimeterre
L'instinct humain chercha les moyens de se soustraire à cette entrevue

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