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Poésie-Théâtre
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27 octobre 2012

Scène 6

La scène est obscure, un projecteur découpe soudain l'être devant le portique des masques. Il semble hésiter entre plusieurs qu'il prend et repose en prenant son temps. Une voix de synthèse dit lentement son texte (voix féminine si le performer est un homme, voix masculine si c'est une femme). L'être le répète après elle comme un élève qui apprend une récitation. Su "la fille noble", il met le masque de l'être et se retourne vers le public. Quand la voix de synthèse a terminé, il le récite sans mettre d'intonation.

(Situation de l'être : les femmes qui prétendent ne juger un homme que sur son physique, voient en ce physique l'émanation d'une vie spéciale, une journée où les pluies font redouter des inondations)

Acte dédié à l'esprit humain, Scène 6 : exposé de l'être  (un jour où les pluies font appréhender des inondations levant les yeux au ciel, brutal)
Ah !
L'être  pâlit affreusement
Et
À la vue de sa pâleur
L'être  comprit seulement jusqu'à quel point les paroles qu'il venait de prononcer
Prises dans un certain sens
Devenaient inconvenantes
L'âme a passé sa vie à essayer de penser naturellement ses convictions sexuelles
C'est bien la fille noble qui n'était que cela
La fille noble plus forte
En mourant
Que la femme jalouse
D’ailleurs comme cela
Alphonse de Chateaubriand
C'est la très grosse impression pour les artistes
Ces gens semblaient ne s'être jamais posé ces questions
Car ils furent incapables d'y répondre
Paul Arène
Tu es un bon fils
Tu as bien soigné madame
Et
Puisque tu te maries
Je veux te laisser un souvenir d'elle

Alors il m'a emmené dans la chambre de madame et m'a dit de prendre ces deux vêtements-là
À l'église
Ils doivent y être déjà
Le fils d'un homme comme toi lui disait-il ne doit se nommer que comme l'épée d'un preux
Ne cherche pas cependant que

(Un jour où les pluies font appréhender des inondations dans les courses qu'on avait à faire derrière l'église, là où on ne la voyait pas, tout semblait ordonné par rapport au clocher surgi ici ou là entre les maisons, peut-être plus émouvant encore quand il apparaissait ainsi sans l'égJise)

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