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Poésie-Théâtre
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14 février 2013

Scène 24

innocence_humaine

 

L'innocence humaine entre portant son masque Malinké, elle est rêveuse, elle marche très lentement sur le plateau entre les miroirs comme si elle se promenait dans un parc écoutant les oiseaux, regardant et respirant les fleurs, elle baguenaude, dit son texte sur un air amoureux et inspiré comme si elle se rapellait des moments merveilleux. Musique Clément Janequin, le chant des oiseaux.

(Situation de la séduction humaine: les femmes qui prétendent ne juger un homme que sur son physique, voient en ce physique l'émanation d'une vie spéciale)

Acte dédié à l'identité, Scène 24 : monologue de l'innocence humaine (cool, regard )

J'entendis les pas de mes parents qui accompagnaient la bande humaine
Je voulus embrasser maman, à cet instant on entendit la cloche du dîner
La jeune fille humaine et instinct humain refont tous les jours, sans y penser, le magnifique chapitre de L'amour dans le mariage de Mme de Staël, ou les vers plus magnifiques encore du Paradis perdu dans Milton
Pas ça
L'affection humaine avait en effet sur les hommes même intelligents qui ne sont jamais allés dans le monde une des supériorités de ceux qui y ont un peu vécu
Qui est de ne plus le transfigurer par le désir ou par l'horreur qu'il inspire à l'imagination
De le considérer comme sans aucune importance
La tendresse humaine était absolument abusée
Les faits écrivent notre identité
Le bonheur humain les recevait chez lui
Les personnes flatteuses savent se faire bien venir et ramasser les pépettes
C'était la ville des romans d'Auguste Lafontaine et des poèmes de Goethe
D'Henriette Belmann et de Werther
A Alamo
Dit le changeur
Tiens
Vous êtes de Soumoulou

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