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Poésie-Théâtre
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23 octobre 2012

Scène 13

 

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Un projecteur découpe la tendresse humaine devant le portique des masques, il choisit le masque amérindien du soleil. Dès qu'il se retourne, la lumière s'éteint. L'éclairage devient alors stéréoscopique découpant dans l'espace le personnage qui danse frénétiquement en disant le texte de façon hachée, presque souffrante, avec un souffle très fort. À la fin il disparaît dans le noir comme s'il s'évanouissait. Sur cette scène, il peut y avoir un accompagnement de musique, par exemple des tambours du Bénin.

(Situation de la tendresse humaine: n'osant pas trop tourner les yeux de son côté de peur d'avoir à lui parler, j'allai embrasser mon oncle)

Acte dédié à l'être , Scène 13 : harangue de la tendresse humaine (encore plus fort, l'œil noir d'enfer)

Quand
Vers le soir
Ce roi du désert tomba
Le bruit de sa chute retentit au loin
Et il y eut une sorte de gémissement poussé par la solitude
Le sentiment humain sortit précipitamment du cellier
Courut devant lui
En définitive fit preuve d'une sécheresse d'âme assez consternante

D'humaine âme vint de moins en moins à identité humaine
On ne sait pas grand chose de la tendresse humaine
Quatre incidents fondamentaux de la compréhension humaine de sentiment humain
La tendresse humaine tâcha de distinguer les traits de Dumas
Le dessus de la robe
Jaune comme de l'or mat
Mais bien lisse et doux
Portait ces mouchetures caractéristiques
Nuancées en forme de roses
Qui servent à distinguer les panthères des autres espèces de félins

Mais, où allons-nous ?

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