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Poésie-Théâtre
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17 octobre 2012

Scéne 22

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L'identité humaine, très gaie, (masque dogon) entre sur scène en dansant  et virevoltant, elle tient un petit dépliant dans sa main gauche. Elle le pose au milieu de la scène, danse autour puis s'assied dessus. Elle chante les paroles sur un air improvisé.

(Situation: puis, l'accompagnateur sortait de la cuisine, une écuelle à la main, battant un sabayon qu'il buvait voluptueusement avant de s'asseoir au piano et qui laissait toujours un peu d'or dans l'ébène de ses moustaches)

Acte du parricide, Scène 22

L'identité humaine (mondaine)
Les petites chaises aussi sont des merveilles
Un musicien met dans ses chansons ce qu'il n'a pas l'occasion d'utiliser dans sa vie
Bien. Bien. Cependant
L'un était rempli dans toute sa grandeur par un seul personnage pareil à un Roi de jeu de cartes, qui vivait là-haut, sous un dais architectural, entre ciel et terre
Qui êtes-vous
La vie glisse sur ses distractions
Non pas en fait. Comme cela
Mon père prenant la parole
J'écoutais les paroles untel
Même à nos premiers dimanches quand nous étions arrivés avant Pâques, il me consolait que la terre fût encore nue et noire, en faisant épanouir, comme en un printemps historique et qui datait des successeurs de saint Louis, ce tapis éblouissant et doré de myosotis en verre
C'est le fruit amer des déceptions
Elle est un être d'une gentillesse totale
Ils n'avaient au front, ni nulle part, de mélancolie
A failli périr dans l'attentat

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